Saint Antoine de la Foucaudière

                                                                   Sénillé-Saint Sauveur (Vienne)

La Commanderie de Saint Antoine de la Foucaudière a laissé des monuments remarquables. Notamment la porte de l'entrée principale de la Commanderie et une très belle église d'un gothique flamboyant.  En 1349, Adam de Soissons Son origine est la fondation, en 1349, de maître Adam de Soisson donna à frère antonin Aymé Commandeur de la Lande sa maison de la Foucaudière pour y fonder une chapelle et un hôpital pour soigner les malades atteints du mal des ardents.

En 1366, la Foucaudière est érigée en commanderie sous la dépendance de la commanderie générale de Boutiers 

En 1569, comme partout ailleurs, la commanderie est incendié par les Huguenots. En 1618, Jean-Laurent Astruc est nommé commandeur. Il s'attaque alors à la remise en état de la Commanderie, poursuivant ses travaux de restauration jusqu'en 1676. L'ordre de saint Antoine est réuni en 1777 à celui de Saint Jean de Jérusalem qui prend alors en compte la Foucaudière.

A la Révolution, les bâtiments furent vendus par lots. 

La Commanderie (propriété privée) communiquait avec l'église de Saint-Sauveur par son cloître voûté d'ogives dites "angevines".   

L'église devint église paroissiale de la commune.  

De six travées, il est remarquable par sa pureté et sa finesse, la sculpture de ses chapiteaux, dont un armorié, ses clefs de voûte portent toutes un blason. La porte qui y donne accès de l'extérieur est surmontée du célèbre Tau antonin.

La Foucaudière recèle une curiosité rare : cadran solaire intérieur à réflexion dissimulé dans le cloître qui jouxte l'église sur les murs de l'escalier hélicoïdal en pierre qui dessert le logis dit « du Commandeur », entre le premier et le deuxième étage..Il n'existe que 5 exemplaires de ce type de cadrans dans le monde (église abbatiale de Saint Antoine l'Abbaye, Lycée Stendhal de Grenoble et deux autres à Rome). Ce cadran du XVIIème siècle serait l'oeuvre des Antonins.